[L1-J14] PSG – Nancy (0-1)
PSG – Nancy vu des tribunes
Foutebol vous fait vivre tous les lundis l’affiche du dimanche vue des tribunes par la voix des supporters. Aujourd’hui la rencontre entre le PSG et l’AS Nancy Lorraine.
Le choc des extrêmes
D’un côté le Paris Saint-Germain version qatari solide leader du championnat. De l’autre, l’AS Nancy Lorraine en position de relégable avant la rencontre. Dans sa quête de points dans la course au maintien, pas sûr que la troupe de Jean Fernandez ait choisi le Parc des Princes pour commencer à remplir sa besace. Et pourtant !
La tactique de Jeannot
« Une défaite avec les honneurs, en ayant bien joué et tout donné, aurait presque satisfait Jean-Michel, président depuis trois ans de l’ASNL F@ns Connexion. Sauf que la bonne surprise est arrivée. » On ne s’y attendait pas, sourit l’heureux président. Moi qui n’ai pas raté un déplacement depuis quatre saisons, j’apprécie d’autant plus ce moment. » Une surprise de taille dûe autant à la tactique mise en place par Jean Fernandez que par le manque de cohésion de l’équipe parisienne. » On attend trop d’un éclair de génie d’un Néné ou d’un Pastore, confirme David,assidu à la tribune Auteuil depuis maintenant huit ans. Il manque un esprit d’équipe et un fond de jeu. » Un état de fait que le rusé entraîneur nancéien, a bonifié en alignant une attaque ultra rapide destinée à contrer. Et ça a porté ses fruits.
Un Parc des Princes sans ambiance
Réputé pour donner la chair de poule à tout passionné, le Parc sonne désormais le creux depuis la dissolution par Rama Yade des associations de supporters. » C’est vraiment dommage, regrette Jean-Michel. Nous étions habitués à vivre la folie dans cette enceinte, avec des chants et une animation dignes d’un grand club. Sauf que le PSG n’arrive pas à avoir une grand équipe en même temps qu’une communauté de supporters capable de se transformer en 12ème homme. Cela peut devenir préjudiciable sportivement. » Froides avant l’unique but inscrit par le Nancéien Calvé, les tribunes sont devenues glaciales !
La défaite de trop ?
» Devant une telle situation, il y a deux ans on aurait assisté à une rebellion des supporters, explique David. Là, rien. Ou presque. Le public a changé et est devenu plus familial. Mais l’absence de reconnaître le talent de l’adversaire est resté. » Pas facile donc de réchauffer l’atmosphère. » C’est triste, renchérit Jean-Michel. Au moment où Paris risque d’avoir une grande équipe, on décide de dissoudre les groupes de supporters. Je trouve cela complètement incohérent « . Vu de l’oeil d’un adversaire, ça devient encore plus flagrant. Une ambiance, donc, à l’image du résultat parisien, avec à la clé une défaite qui risque d’être lourde de conséquences…même si Paris est toujours leader. » Si on ne réalise pas un résultat à Marseille, j’ai peur pour la tête d’Antoine Kombouaré. Lui qui avait su si bien travailler et fédérer à Valenciennes… » De ses soucis, Jean-Michel et ses 57 potes ne se préoccuperont pas pendant les 350 kilomètres retour en bus pendant la nuit. L’AS Nancy Lorraine a désormais la tête au dessus de la ligne de flottaison.