Le Havre 2-3 Nancy
Le rendez-vous était donné à 7h, sur le parking d’un complexe cinématographique nancéien (Je kiffe ces introductions).
Mon père et moi, on y retrouve Miss Vodka. Arriveront après Camille et Chris, Eric, Maud, Lilou, Karine, Julien et Minus. Tout le peuple monte dans le J9 et le Zaphira.
Tout se passe bien, chacun discute dans son coin, écoute sa musique, boit sa bière (big up Laeticia)…
Le premier arrêt se fait à Saint-Dizier, où on récupère Guillaume et son pack de 30. Pause clope et/ou pipi pour certains. On repart, direction Paris, toujours par Nationale.
Ca roule toujours aussi pépère, on approche de midi, on s’arrêtte dans un patelin du 77, sur le parking d’un inter marché. Les mecs pissent comme des barbares sur le grillage, les filles n’ont pas de WC à disposition.
C’est ce qui va provoquer le départ du Zaphira Section Girl, pour une station service, un peu plus loin sur la route.
Et nous, prendant ce temps là, on achète de la merde (bonbons, chewing-gums …). Petite frayeur, on trouve pas la bâche dans le J9. En fait, elle est dans le Zaphira. Ouf.
On repart, et on retrouve les filles à la station service quelques bornes plus loin. On apperçoit aussi un tag Anti-Metz, nanceien. Pose photo stricte avec Guillaume.
Les deux véhicules repartent sur Paris. Pendant ce temps là, je reussi ma première cigarette, instant émotion. Bon ok, j’ai mis 5 minutes, et alors ?
Autour de Paris on traîne un peu, on prend la 104, et pas le périphérique. Cela amménera une certaine galère, la fameuse panique de « Oh putain, je suis perdu dans la francilienne, c’est où Rouen ? Je mets le GPS ! ».
Une fois la route trouvée, on prend la direction Evreux, pour retrouver Tang et les 4 RS. On y arrive. C’est une belle petite ville, première fois que j’y passe.
Il doit être dans les environ de 14h quand on retrouve Tanguy. Passage obligé au mythique Glen café. Mythique, car j’en entends parler à chaque dép’ de l’AFC en Normandie ou des les coins-là.
On boit un coup, puis on repart dans les rues d’Evreux. Pour manger, on s’arrête au Green Café. Salade parisienne pour certains, croque monsieur pour d’autres. On déconne pas mal, mais l’heure tourne. On doit être parti pour 15h30.
Une fois aux voitures on voit les RS, ils laissent leurs voitures ici, ils comblent notre Zaphira. Tang et sa Zizi Team (dixit la carosserie) sont dans leur Scénic.
Au péage, le Zaphira se fait controller. Deux gendarmes zyeutent nos coffres. Apparement il y a rien, on repart (On est à peut-être 30 km du Havre).
Quelques secondes après, Maud m’appelle, je passe le téléphone à Minus. « Il y a pas d’escorte ».
En fait, une escorte nous attendait à un endroit (je tais le nom), entre 17h et 17h30. A 17h02 l’escorte a déjà mis les voiles. En effet, ils ont pris le bus de la Clique/SNE, et pas les véhicules légers comme prévu.
Minus engueule Padowan pour choper une sécu, pas question d’aller au Havre comme ça. Au final, on apperçoit l’escorte, on suit, et on se retrouve sur un parking d’Harfleur. On va glander 30 minutes ou plus, je n’ai aucune notion du temps.
En tout cas, à 18h, on y est toujours. Le problème, selon Padovan, est le suivant : des messois/Havrais nous attendent de pied ferme. Toujours selon ses dires, il n’a jamais vu autant de condés et de sécurité pour un match. « Vous ne verrez pas le début du match, c’est clair. »
Quoi qu’il en soit, quand on quitte le parking à 18h15 environ, il y a 8 bagnoles de flics, avec du matos, et 2-3 motards. Le tout pour 5 voitures, un J9 et un bus.
Le long du chemin qui mène au stade (2.5 km) je crains le caillassage (je dois pas être seul), je me méfie des ponts. Il y a encore plus de police qui nous escorte, au fur et à mesure qu’on avance.
C’est un peu un choc quand on descend la rue qui longe la tribune du parcage, QUE des bagnoles de flics. Le bus est devant le parcage, les ultras descendent avec leur canettes, c’est le bordel pour rentrer. les véhiculent vont se garer, les occupants descendent.
Je suis dans l’entrée, je regarde autour de moi, toujours que des flics, je suis abassourdi (Ben, non, t’es au Havre). Il doit bien y avoir, 5 policiers pour 1 nanceien.
Je rentre, fouille tranquille (paradoxal à mon goût). Je décide d’aller pisser. Je vois un mec qui se fait « interpeller », il est limite à poil, on voit bien son cul (halusion perverse exclue).
Je rentre dans les WC, la chasse d’eau est HS, je sors, je me fais re-palper. O.O Apparement, toutes les personnes au chiottes se font re-fouiller.
Je monte en tribune, on pose la bache en haut. Avec Minus, on s’attendait à 95% de « Les Havrais encu*és » et 5% de « Allez Nancy ». Et ben, c’est beaucoup plus soft.
A l’entrée des joueurs, on paye le cracage. Les tifos en Pianto me manquent …
Sur le terrain, Nancy déchire tout, mais on prend un but. On remonte au score, c’est l’oeuphorie. 2-1, on bande comme des fous. L’ambiance tient bon.
On est dégouté de l’égalisation, mais c’était sur. Et là, second instant éomtion de la journée, but de Landry. Je tiens mon pari. A POIL ! enfin, torse nu.
Je me rabille, c’est la fête.
La joie passée, on attend pour sortir, puis on évacue. On part assez vite du parking, puis, une fois sur l’autoroute, l’escorte nous lâche.
On retourne sur Evreux, pour déposer les RS.
On s’arrête manger dans un Quick. Avec Camille, on refait le coup de Saint-Etienne, on entube Quick en présentant la même carte de réduc’. Haha.
On est reparti, on laisse les RS aux voitures. Puis on se redirige sur Paris.
Bon, à partir de ce moment, j’ai dormi, jusqu’à St-Dizier, ou presque. Au revoir Guillaume.
On se re-arrête à Toul, la dispostion dans les véhicules change. Le J9 va sur Nancy (Kinépolis), le reste dépose au portes à portes.
Au revoir tout le monde, il est 5h40 du mat au Kinépolis.