Bordeaux 1-1 Nancy
VENDREDI 3 AVRIL 2009
Déplacement le plus long temporairement, et géographiquement parlant pour ma part (1752 km, avec Paris), sous le signe des « Ou pas », « C’est toi » « Ta mère lol » (OJ me hantait, faut dire). Itinéraire allongé : Nancy-Bordeaux-Paris (pour Paris-Nice).
Tout commence vendredi après-midi, Camille et Chris viennent me chercher en bas de chez moi, ils sont un poil en retard, mais ce n’est pas le pire, on arrivera à 18h33 au Planet Sturn, 3 minutes de retard quoi.
Maud est à l’heure, on est humiliés du coup. Par contre Chardon débarque avec facile 45 minutes de décalage avec l’horaire de base (et dire qu’il voulait partir vers 17h30… :D).
Tout le monde est là, on part à 2 voitures : Zafira loué et 306 de Chris. On est 12. Camille, Chris, Gaëlle, Romain et Romain dans la P*ugeot, Maud, Ludo, Julien, Laëtitia, Mamie, Minus et Moi dans l’Op*l.
Comme à l’habitude les sièges du fond du Zafira sont très serrés, on va attendre le prochain arrêt pour trouver la manette qui sert à déplacer les sièges du milieu.
Première pause vers 20h15, dans la campagne, je ne sais même pas le nom des viles les plus proches. Pause miam miam, glou glou, pipi, clope.
On repart, bonne ambiance dans le Zafira, on déconne pas mal, surtout avec le statut sentimental Facebook de certaines personnes (Big up Ien). On arrive sur Auxerre, Mac Do mythique pour certains. On campe sur les tables pour pique-niquer.
A partir de cette ville, et ce, jusqu’à Châteauroux (là où est notre premier hôtel) je vais dormir/comater, donc, pas de commentaires. Ah si, on fouille dans mon sac à bouffe à mon insu. Maud et Minus taxent toute mon eau.
SAMEDI 4 AVRIL 2009
Arrivée à 1h du mat sur l’hôtel, on découvre les chambres, on est 4 dans chacune. Pour ma part, je suis avec Mamie, Camille et Chris. La section Loritz de ce dép au complet. On s’endort vite, faut bien se reposer.
Le départ est à 10h le lendemain, mais certains sont réveillés par les camions. En fait, quand on est entré dans la chambre la veille, le chauffage tournait à fond, il faisait 30°. Donc, chauffage éteint, porte ouverte une bonne demi-heure et fenêtre ouverte la nuit.
Par conséquent, elle était ouverte ce matin … Mamie est la première a se mettre debout, pour son petit déj’, nous 3 restants, on prend notre temps, on va voir les 2 autres chambres. Minus aurait flingué la clenche de la porte des toilettes. La chance.
A part ça, on approche de l’heure H, il faut qu’on parte, on attend le poisson rouge et l’autonome, qui déjeune tranquillement.
On est reparti, avec Maud au fond pour me tenir compagnie. A deux, on décide d’énerver Minus et Ludo (ou bien Popoche quand Mr. Poisson Rouge conduit). On y va a cout de scotch, stylo, cheveux et autre bouchons de flotte. La route passe vite dans ces conditions.
A une 50aine de kilomètres de Bordeaux, on rate la station service de la voie rapide. On la quitte pour en trouver une dans un village voisin. Petit coup de flippe, autonomie de 30 km quand on aperçoit la station. En plus, c’était un bled vraiment paumé, avec un Intermarché fermé le samedi.
Quand on arrive sur Bdx, on se stoppe dans un centre commercial, avec un Flu*ch. Il fait bon, le soleil est bleu, c’est cool.
Une fois dans la galerie commerciale, on repère le restau’, et le temps de comprendre le fonctionnement, on part commander. Il doit être 2h de l’aprèm, mais c’est encore blindé.
Chris aurait devancé OJ, avec 5 allers-retours au self. On ressort par la porte de derrière, on prend le temps de fumer. Avec Ludo on commence à jouer avec un bouchon de bouteille (Ce petit jeu nous suifera partout), du resto jusqu’à la bagnole. Tout le monde ou presque participa. A noter, un petit pont de Ludo sur A Rebours, a 5m d’écart.
On descend dans Bordeaux, on va droit sur le « parking » visiteurs, le MacOJ quoi. Toutouneee nous retrouve, on déconne pas mal, on descend des bières, la Vip Sud, puis les RS nous rejoignent. Pas de LCN ni de SNE à l’horizon.
Entrée en parcage, fouille assez peu poussée, je suis passé comme une lettre à la poste. Arrachage de sticker, bâchage, mise-en-place des drapeaux, présence d’Alalal, ça fait plaisir.
Comme l’an dernier on a le parcage du haut.
Surprise à l’échauffement, Grégorini est aux buts. Ca sera différemment apprécié en tribune. En déplaise à Alalal, je ne ferai pas de paragraphe sur le match :p. A noter une bonne frappe d’N’Diaye, qui frôle le poteau, un bon match de Damian et Panda (meilleures notes, avec 7, chez l’Equipe d’ailleurs), mais notre gardien star a tout de même raté deux-trois belles sorties.
Le but à la 88è ne met pas un « froid » chez nous, comme on pourrait dire, car l’ambiance était loin d’être « chaude » en parcage… Toutefois, j’ai osé croire au 0-0 et même à un but nancéien. Mais bon…
L’arbitre siffle la fin, je prends un drapeau, on court tous au parcage bas, Maca et Grégorini balance leurs maillots.
Enfin, on attend. Peu longtemps. Tout le monde se dit au revoir.
On se dirige sur la sortie des joueurs. Minus reçoit un appel de Florentin : « Les joueurs sont déçus et fatigués, il ne viendront pas ». Cela, ça fout un froid parmis nous. Au passage du bus, pas de chant, je me contente de tendre mon écharpe. Les joueurs nous font signe du bus.
Retour sur les véhicules.
[Attention, gros dawa sur cette partie post-match/pré-route]
On part en ville retrouver Bravestar, si j’ai bien compris, dans un pub. On est mis en garde qu’on devra être 8 dans le Zafira, alors on se plante à 3 au fond : Maud, Ludo, et moi. Le hic, c’est qu’on est que 6 dans le véhicule. Et personne d’autre ne le rejoindra. Gag.
Une fois descendus, on se retrouve tous devant le Connemara.
Il se fait tard, le pub est bondé, ne fait plus service de table, et l’étage est réservé. Sortie compromise. On doit dire au revoir à Bravestar and Co. Une visite en ville s’improvise, mais la faim de certains se manifeste donc, on retourne au bagnoles, pour aller manger au Mac Do … d’à côté du stade.
En gros, en 2h, on retourne au même endroit. Ceci n’est pas un fiasco. Il est 23h passées, donc on se retrouve à passer au drive … à pied. Second gag. Personnellement, je mange un sandwich triangulaire me restant.
Il faut bien repartir, sans Minus, qui reste avec Toutouneee sur Bdx. Ils monteront en train sur Paris.
DIMANCHE 5 AVRIL 2009
Là aussi, absence de commentaires entre Bordeaux et Châtellerault (second hôtel) pour cause de pionçage. Arrivée vers 3h45 à l’hôtel.
Chambre de 3, donc Loritzienne au possible.
Réveil à 9h45. Lors du lever, on allume la télé, et on voit Téléfoot … « Mais, attends, c’est à 11h Téléfoot ! » Alors qu’on doit partir à 10h30.
Panique inutile, il est bien 10h.
Le temps de s’habiller et de se vider la vessie, on est sur le parking, on attend les autres. J’en profite de faire de l’ordre dans mon coin du véhicule.
Tout le monde est là, on part, mais on va s’arrêter quelques km plus loin, achat de croissants et journaux oblige.
Arrêt très court, 5 minutes et on reprend la route. C’est calme, certains finissent leurs nuits, Popoche lit le canard, les CD défilent.
On décide de prendre l’autoroute à un moment donné, et cela nous réussit.
Une fois sur la route payante, on s’arrête sur une aire. Ca grignotte, je mange mon dernier sandwich et on fait un toro, avec une boule d’aluminium. Ce coup-ci je petit-ponte Ludo.
C’est reparti vers Paris, le temps passe vite, on est dans le périph, ça bouchonne à mort. Le temps de se garer on est à 1h30 du match. Encore heureux qu’on a pris l’autoroute, sinon, c’était le retard assuré.
On sort du parking en retrouvant le couple « abandonné » à Bordeaux la veille. Le groupe ainsi au complet se dirige vers le parc, on croise de l’alcoolo, ça pue, c’est cool.
Certains vont à la boutique, d’autres attendent devant le parcage niçois.
On rentre quand le groupe se reforme. Fouille très poussée contrairement à Bordeaux. Je suis pris à l’écart par 2 gendarmes, je vide mes poches, palpation sévère par 2 keufs en même temps. Nouveau record de « strictesse » pour une fouille.
Je rentre enfin, on fait nos footix, on reste assis, on a rien de nancéien sur notre dos.
Dans le parcage, il y a plus de niçois que de nancéiens lors de leur venue cette année. Par contre le « noyau de groupes » est plus restreint que celui des lorrains.
Je ne parle pas du match, si ce n’est qu’il y a 2-1 pour Paris, avec un but niçois refusé pour hors-jeu.
L’ambiance en Auteuil est (au moins) aussi bonne que contre Nancy, je trouve celle de Boulogne plus remarquable qu’en mars.
C’est la fin du match, on se retrouve à attendre en parcage plus longtemps qu’à Bordeaux. On sort enfin, escortés, à pied, tout le parcage l’est. Cortège quoi.
On quitte discrétos l’escorte pour aller au Parking. Des parigots nous ont suivis, en chantant « Nissa Merda ». On traîne pas, on laisse Toutouneee à Paris.
Après un petit problème pour sorti du parking, on est sur la route, et donc les embouteillages du périphérique.
Romain, dans la 306, déconne avec une bagnole derrière lui. Ca passe le temps dans ces bouchons.
Ces derniers dispersés, on roule vers Nancy, sur la Nationale. Là aussi, encore, pas mal de monde comate, mais pas moi :D.
Le seul arrêt se fait à Vitry, au MacOJ, on est les derniers à servir en salle.
Tout le monde a bien mangé, on quitte les lieux, mais restons sur le parking, on enregistre notre « En 67 ». C’était l’occasion de sortir les chants imprimés par Karine, pour Bordeaux.
C’est dans la boîte, on remonte en caisse, et on trace à Nancy.
LUNDI 6 AVRIL 2009
On s’arrêtera juste à Hou-Hou-Hou-Houdemont, remplir en essence les véhicules, avant de les rendre à Rent-A-Car et au père de Chris.
A 1h du matin on est au Planet Saturn, on se dit tous au revoir, Chardon est dégouté de voir son pack vidé par Laëtitia, il devait pas savoir.
Merci à tous les présents pour ce déplacement, et bon anniversaire Chardon86