Grenoble 2-3 Nancy

    J’arrive à 14h chez Maud, on est rapidement rejoint par le Ien, minus et Pauline. On ne traine pas trop et on part rapidement, direction Grenoble. Maud prend le premier relai de conduite (c’est sa voiture après tout :D), minus fait copilote. A l’arrière, ça discute, ça mange le (très bon) gâteau de pauline  (avec un nappage top niveau), tranquille quoi. Escale peu après Beaune, pause pipi, achat de conneries à manger et on change de conducteur, c’est le ien qui s’en charge cette fois. Au fur et à mesure des kilomètres, le décor alpin apparaît et ça claque, il faut le dire. Momone (le GPS du ien) nous sert un  peu une fois en ville pour trouver le stade qui est rapidement fléché. En passant, on remarque des téléphériques bulles qui montent des gens à un château « posé par là » en haut d’un plateau ^^.

    On apprend que le dit  policier sera bientôt à Nancy pour le championnat de France de motocross de la police nationale, on est fous de joie de l’apprendre, mais ça nous avance pas plus que ça. On suit la direction indiquée et on tombe sur des stadiers qui nous apprennent qu’il n’y a pas de parkings visiteurs (et qu’ils géreront ça comme ils pourront pour la venue de Lyon ou Saint-Etienne… on se croirait à Nancy là). On gare la voiture, on se dirige vers le stade, et on retrouve Popoche. Là on apprend le prix des places : 10€ O_o  Heureusement l’AS avait prévu quelques invit’ qui permettent de réduire les frais. On rentre de le stade, après une vraie fouille de dép’, avec du palpage top qualité. Bon, là on constate qu’il a de la gueule le petit quand même. Par contre, c’est incroyablement vide (à peine plus de 6500 spectateurs), pas de kop en face pour cause de grève CNU mais un message « LFP : Trop de pognon tue la passion ». On va acheter des sandwichs et des boissons à la porte qui sépare le parcage du reste du stade parce qu’ils avaient rien prévu pour le parcage.. Dieu merci, le gars est super sympa et patient. On bâche, on débâche quand la clique arrive pour qu’ils casent leur message qui est le même qu’en face pendant qu’on rebâche à l’autre bout du parcage. Et on n’a même pas la possibilité d’aller su le terrain faire une photo du parcage, où on est en gros une vingtaine (avec autant de CRS pour nous surveiller, c’est dire les risques de débordement :p)

    Le match démarre donc avec 20 spectateurs dans le parcage, un fois n’est pas coutume on regarde le match. Charnière centrale Macaluso-Sami, au moins y a du muscle là. Gregorini sort toujours aussi peu mais Helder marque dans le premier quart d’heure. Les Grenoblois égalisent peut avant la demi-heure, provoquant un coup de massue sur les joueurs nancéiens. Retour des vestiaires sur un score de parité. Deuxième mi-temps, on prend les mêmes et on encaisse un second but au bout de dix minutes, sur un pénalty concéder par N’Guemo. Mais les joueurs puisent dans leurs ressources et égalisent via Sami.. On se rend compte qu’on va rester plus longtemps que prévu avec les prolongations, et on apprend les résultats des autres matchs. Dès le début de la prolongation, Malonga met le troisième but qui scelle la victoire, en dépit de quelques frayeurs ici ou là. Première victoire à l’extérieur de la saison et première victoire en dép’ pour moi, ça fait plaisir. Les joueurs viennent nous saluer, Genna qui n’a pas jouer offre son maillot à minus. Le parcage s’ouvre rapidement, on sort.

    Retour à la voiture, contacts divers avec des autochtones (« Ecrasez Lyon dimanche », « Z’avez pas honte d’avoir des couleurs pareilles »). Sortie laborieuse de Grenoble avec des panneaux cachés ou absents, mais on s’en sort et on trace sur l’autoroute, comme à l’aller. Momone perd la tête et veut nous faire faire demi-tour sur l’autoroute « dès que possible », en nous indiquant 99h de trajet. On l’éteint, de toutes faons on a plus besoin d’elle^^.

    Escale avant Macon pour remettre un peu d’essence et boire un café. Je reprends le volant pour permettre à maud de dormir un minimum avant d’aller au boulot dans la matinée. Changement de voie un peu rapide au début sur un portion de travaux de l’autoroute (parmi tant d’autres), je gère avec beaucoup plus de prudence par la suite pendant que la voiture d’endort plus ou moins. Sortie de l’autoroute, je taxe un mouchoir, Maud me propose de prendre le volant pour la fin mais vu qu’il y a plus que 20 bornes, je reste en place. Arrivée à Mirecourt sur les coups de 5h15, la fraicheur vosgienne nous saisit. Chacun repart tranquillement de son coté, ien refaisant taxi dans l’autre sens.